samedi 28 juillet 2012

Sweet summer

L'air doux du soir embaume la lavande et les abeilles s'en donnent à coeur joie et on donne un peu d'eau aux oiseaux. Cette saison invite à la douceur de vivre, les soirées se prolongent sur la terrasse afin de profiter de la fraîcheur de la nuit qui tombe, un bouquin ou quelques mots fléchés à la lueur de la bougie à la citronelle, c'est l'été et ça fait du bien...







jeudi 26 juillet 2012

Avec tout le respect que je vous dois...

Je suis quelq'un de très à cheval sur la politesse, le respect, la civilité, la courtoisie et la considération à l'égard des autres et j'ai personnellement beaucoup de mal à supporter les gens dénués de ces qualités qui constituent pourtant le socle du savoir-vivre et sont la base d'une vie en harmonie avec les autres. Pourtant, je fais malheureusement partie de ces personnes qui, face à ces gens au comportement goujat, subissent et se taisent par crainte d'une réaction violente. J'ai eu d'ailleurs à vivre plusieurs fois cette situation, et au final, c'est un certain fatalisme qui s'installe car si la réponse de l'autre n'est pas la violence, elle est bien souvent l'indifférence, le mépris ou un désintérêt total de ce que vous dites, voire de ce que vous êtes.

J'ai justement lu récemment, un article sur ce sujet. En fait, il s'agit à la base d'une chronique radiophonique diffusée sur France Culture en octobre dernier, où, pour résumer le propos, la question est : l'Etat doit-il édicter des lois afin que la civilité soit respectée par tous, et de fait, l'Etat doit-il sanctionner ces incivilités ? Pour fonder son argumentaire, l'auteur part de l'affiche d'une campagne de la RATP dont le but est de sensibiliser les usagers des transports en commun au respect d'autrui.

Certains passages de cette chronique m'ont foncièrement interpellée car criants de vérité et reflétant parfaitement ma pensée profonde en la matière.

Morceaux choisis :

"[...] Bref, l'affiche veut nous montrer une société dans laquelle le provocateur est inconscient, à mille lieues donc de toute idée de déclarer la guerre au bourgeois ; les passagers, de leur côté n'ont qu'une peur : que s'ils interviennent, la situation ne se dégrade en violence.

[...] Or quelle intervention est possible, dès lors que, par définition, les règles de civilité sont des codes non écrits ? Ce sont des modèles de comportement auxquels, par accord tacite, les peuples se conforment au fil des générations, en fonction de leur culture, dans le but de civiliser les moeurs.

[...] La civilité est en crise, parce qu'on a oublié qu'elle repose sur des codes non écrits, et parce que l'Etat est allé beaucoup trop loin dans la création de règles de droit destinées à protéger les citoyens contre les conflits, voire contre eux-mêmes. Dans le premier tiers du XIXè siècle, Alexis de Tocqueville avait prévu la situation présente en suggérant que la protection de l'Etat contre les aléas de la vie rendrait de plus en plus difficile l'intériorisation par les citoyens des responsabilités qui leur incombent, et qui sont la condition du respect d'autrui.

[...] En fait, la sanction des incivilités ne doit pas venir de la loi, mais des moeurs. Elle doit procéder de la réprobation publique. Loin de moi de vouloir autoriser les citoyens à se faire justice eux-mêmes. Mais la réprobation immédiate et active des incivilités, qui sont présentes partout, doit être présente partout. Aux passagers hésitatns des métros et des bus, comme aux directeurs d'écoles et aux dirigeants administratifs, j'oserai dire, recourant à un vocabulaire à la mode : peu importe que l'incivilité soit le fait d'un dominant ou d'un dominé, si vous voulez arrêter la vague de mépris de l'autre qui subvertit la vie en société, indignez-vous !

[...] Le traitement de ces actes relève, selon moi, de l'effort éducatif mené à l'école, depuis la maternelle jusqu'au lycée. Et il relève de manière plus générale, des citoyens eux-mêmes.

[...] Dès lors que les règles de la civilité font partie des moeurs et non des lois civiles, il appartient aux citoyens de donner l'exemple, d'abord, et d'obliger au besoin le provocateur à corriger sa conduite. Quitte à faire appel à la force publique dans le cas, assez peu probable, où l'incivilité se commuerait en un acte de délinquance. De même est-ce aux riverains, aux directeurs d'école, aux locataires, de s'organiser pour imposer, par leur cohésion et leur réprobation active, le respect des codes tacites du respect d'autrui. [...] En somme, deux erreurs doivent être évitées. La première est la complaisance à l'égard des provocateurs, qui est le plus souvent l'antichambre de la récidive. La seconde est la propension à surestimer les interventions de l'Etat et à sous-évaluer les réponses de la société civile.

Les règles du savoir vivre sont des conquêtes de liberté."

 
Alain-Gérard SLAMA
Professeur à Sciences Po, essayiste, journaliste et historien des idées
dans l'émission "La contre-pointe" sur France Culture


lundi 23 juillet 2012

Tous les bâteaux, tous les oiseaux...



Vu ce week-end, un très très joli film tout en douceur, en sentiments, en poésie, en musique, mais également teinté d'humour : "Tous les soleils" de l'écrivain Philippe Claudel :


L'histoire : Alessandro, professeur italien de musique baroque, vit à Strasbourg avec sa fille Irina, 15 ans et son frère, gentil fou anarchiste qui squatte chez lui, demandant l'asile politique depuis que Berlusconi est au pouvoir et refusant de sortir tant qu'il le restera ! Alessandro, veuf depuis la naissance de sa fille Irina avance dans la vie avec pour but d'être un bon père, de profiter de la vie comme il le peut en présence de ses amis musiciens et par son métier qui le passionne. Pendant son temps libre, il fait la lecture à l'hôpital, à des malades en phase terminale et va ainsi nouer un lien particulier avec Agathe.

J'avais déjà été bouleversée par le précédent film qu'il a réalisé, "Il y a longtemps que je t'aime", je me suis dis que je ne pouvais qu'aimer ce film-poême. De plus, l'histoire se déroule à Strasbourg, en des lieux que je connais bien, c'était donc intéressant de voir "ma" ville sous l'angle d'un cinéaste ! Les prises de vues sont d'ailleurs très belles et mettent parfaitement en valeur la beauté, l'architecture et la culture de cette ville, sous une lumière très douce... La ville était d'ailleurs, je trouve, un personnage à elle toute seule, tout comme la musique, cette très belle musique baroque italienne, et notamment la tarentelle que je ne connaissais pas vraiment. Ce film m'a donné envie de découvrir cette musique du sud de l'Italie. Coïncidence, j'étais tombée il y a quelques semaines sur l'émission musicale du vendredi sur France Inter, "Quand la musique donne" qui était consacrée à Camille et Mina Tindle et dans laquelle Mina Tindle expliquait que le titre de son album, "Taranta", était inspiré de la Tarentelle. S'en suivait un reportage sur l'origine de cette danse et de cette musique du sud de l'Italie. Cela m'avait beaucoup intéressée et j'ai été ravie de retrouver/découvrir cet univers dans le film de Philippe Claudel. Enfin, les acteurs sont je trouve, parfaits et j'avoue avoir eu un petit faible pour le beau Stefano Accorsi qui était très juste dans son rôle de papa protecteur, de veuf fidèle à l'amour de sa femme, de professeur passionné et de chanteur touchant (très belle dernière scène)

Ce film est sorti au cinéma il y a un peu plus d'un an, et passé donc tout récemment à la télé. Je ne peux en faire que des louanges et si comme moi, vous aimez les films qui vous entraînent dans la douceur et la poésie, mais aussi dans la réflexion et l'engagement, je vous le conseille vraiment, c'est un vrai pur bonheur.

 
 
Je vous laisse écouter deux morceaux du film que j'ai particulièrement aimés :

 

jeudi 19 juillet 2012

Evasion...

Je la voulais... Je l'ai ! ça y est, elle est encadrée et accrochée !

Je trouve toujours les affiches du festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo très jolies, mais celle de cette année m'a particulièrement interpellée, elle dégage quelque chose qui me bouleverserait presque, je ne sais pas si cela vient des couleurs, de ce qu'elle représente ou de la rêverie et de l'envie d'évasion qui en émanent... Tout cela à la fois peut-être. En tout cas, je suis émue quand je la regarde car s'en dégage  une impression de légèreté, de sérénité, de bien-être...

Il s'agit d'une reproduction de l'oeuvre "Metamorphosis" de Vladimir Kush, peintre russe contemporain surréaliste. Son oeuvre est influencée par Dali et Magritte mais il a développé son propre style, la réalité métaphorique.

Et vous, vous la trouvez comment ?


mardi 17 juillet 2012

Antiquités littéraires

Maman m'a donné deux très beaux livres anciens qui appartenaient à mon grand-père paternel :


Le Larousse ménager illustré date de 1926. Il s'agit en fait d'un dictionnaire ménager très étonnant, on y retrouve, classé par ordre alphabétique, tout ce qu'une ménagère devait savoir à l'époque, de comment repasser une chemise à comment broder une fleur au point de tige en passant par comment tracer le patron d'un costume de garçonnet, sans oublier les divers points de crochet, comment dépouiller un lapin ou plumer une poule ! C'est un très bel ouvrage aux pages jaunies et à la tranche aux feuilles dorées et qui fleure bon l'ancien temps ! Il est en outre très révélateur des us et coutumes des siècles passés, à mon avis, c'est le genre de livre que l'on offrait à la jeune mariée !








Le livre de Fables de La Fontaine est quant à lui encore plus ancien puisqu'il date de 1858, l'année est même indiquée en chiffres romains et les fables sont écrites en "vieux françois", c'est, là encore, un bien bel ouvrage, précieux pour moi car il représente également un bel héritage familial. Pour la petite histoire, la plupart d'entre nous ne connaissons que les fables les plus connues comm Le lièvre et la tortue, La cigale et la fourmi, Le laboureur et ses enfants.... eh bien ce livre en contient 240 dont la plupart nous sont inconnues ! Si un jour j'ai le temps (!) je le lirai en entier !




Extrait de "vieux françois" :

Le loup devenu berger
"Un loup, qui commençoit d'avoir petite part
Aux brebis de son voisinage,
Crut qu'il falloit s'aider de la peau du renard,
Et faire un nouveau personnage"

samedi 14 juillet 2012

Be a reader...

Put your facein abook

jeudi 12 juillet 2012

Un petit mot...



J'avais juste envie de dire merci à toutes les personnes qui viennent faire un petit tour sur mon blog, par hasard ou par intérêt, peu importe...

Merci également à toutes celles (je crois n'avoir jamais eu de "ceux" !) qui me laissent des petits messages, même si ce n'est pas ce que je recherche ici en priorité, cela fait toujours extrêmement plaisir, et j'aime partager mes petits plaisirs de la vie avec vous... Un grand merci donc, et mille excuses si je ne vous réponds pas toujours.



mardi 10 juillet 2012

"Elevage" de plantes !

Il y a deux ans, une collègue de bureau m'avait donné un tout petit bout de pousse de ce que j'appelle la "plante araignée", chlorophytum de son vrai nom il me semble. C'était vraiment une petite pousse de rien du tout. Elle m'a dit de la mettre dans un verre d'eau, qu'elle allait faire des racines et grandir. Je l'ai mise dans un verre d'eau et l'ai laissée dans un coin de mon bureau, puis, je suis partie en grandes vacances d'été en oubliant complètement ce petite embryon de plante dans son petit verre d'eau ! A mon retour de congés, contre toute attente, le petit bout de plante avait non seulement poussé, mais comme il n'y avait plus d'eau dans le verre, ses racines avaient incroyablement poussé comme si elles avaient voulu aller chercher jusqu'au bout la dernière goutte d'eau ! Là, j'y ai vu un signe, et j'ai décidé de prendre son d'elle. De petit verre d'eau, elle est passée dans un petit vase, et puis nous l'avons rempotée dans un petit pot. Deux ans après, il a fallu la rempotée dans un pot faisant le quadruple de taille de celui dans lequel elle était auparavant. Aujourd'hui, Sidonie (oui, je donne des prénoms à mes plantes), la toute petite feuille maigrichonne qui aurait pu finir sa vie dans un verre d'eau vide est devenue cette belle plante :


Sidonie a fait des petits... Comme elle autrefois, nous avons prélevé une petite pousse que nous avons mis dans un verre d'eau, et Aglaé est née :


Aglaé a quelques mois, et on a eu envie de lui donner une petite soeur qui a fait elle aussi ses petites racines dans un petit vase :


Et voilà, la petite soeur a été rempotée ce week-end et a trouvé sa place dans la cuisine. Maintenant, question cruciale : on l'appelle comment ???


dimanche 8 juillet 2012

Wild West Show

Il y a deux semaines, nous sommes allés à un festival western avec nos petits filleuls et leurs parents. C'était super, avec une ambiance far-west géniale, on s'y serait cru ! Les petits se sont éclatés, et pour nous, ce fut l'occasion de faire de bien jolies photos et de changer les cadres de notre chambre dans lesquels les précédentes photos des petits bouts commençaient à dater !

Voici le résultat, nos petits cow-boys en herbe sont adorables et ce costume leur va à ravir, ils sont craquants non ?

vendredi 6 juillet 2012

Gros risque pestilentiel*

Je viens de terminer "Les compliments" de François Morel, petit recueil compilant quelques-unes de ses chroniques de France Inter et je me suis régalée.

Il y en a cependant une dont j'aimerais vous parler, que j'aimerais partager, car c'est une chronique vraiment pas ordinaire ! François Morel a écrit cette chronique, intitulée "Pierres-Gilles de Gennes" (vous comprendrez pourquoi à la fin de ce billet), entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2002 opposant Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen. La règle étant de ne pas parler des élections entre les deux tours, François Morel détourne ici son texte, du début à la fin, incitant les auditeurs (lecteurs) à voter instamment pour Jacques Chirac. La subtilité est pointue : il emploie des mots complètement farfelus, qui n'ont absolument rien à voir avec le texte mais qui, phonétiquement nous permettent de comprendre le message !

Je le retranscris ci-dessous, lisez-le attentivement et régalez-vous ! Personnellement, j'ai trouvé cela très fort !

"Pierres-Gilles de Gennes
En gros mage à Jean Tardieu

Grand frais, grandes fraises,

Le rhingrave.

Dans trois jours, nous aurons un chiot déterminant à taire entre les deux derniers célibats à l'inverse biture pour la résidence de la crêpe cubique. Je vous le gourmande seul et lâchement : contre de Gennes, il faut doter Charpak. Mûrement et civilement, il faut effilocher de Gennes.

Je suis dévalué. On n'a pas le bois. Que ça vous glaise au thon, il faut doter Charpak.
Qui est de Gennes ? C'est ni cul ni foin un bassiste. C'est un cachot. Son pogrom était freinant. Charpak, quoi qu'on puisse en danser est le marrant de la démographie. Je vous le trompette ; on n'a plus le bois. Ce n'est plus le roman de perdrix blessée. Ce n'est plus le roman de se perdre dans je ne sais quel cirque où vont les lions.

Personnellement, je lave tout, j'ai toujours doté apôtre. Aujourd'hui, sans hautain être madame, je dote Charpak.
Vous me lirez : "Charpak est un moteur ! Charpak est un raccroc !" Je suis raccord mais qu'on le treuille ou pas, il est le marrant des lits percés. Soyons glaires, plus Charpak aura de toits, moins il pourra se dévaloir de ses toits puisque ce pote en sa clameur sera juste considéré comme un révérend jaune : cour ou ponte de Gennes.

Et je le dis particulièrement à la tension de chacun des représailles de cloître et de centre cloître : il ne faut accéder d'amiante avec de Gennes et l'extrême cloître quel qu'en soit le cri polémique. Charpak n'a pas eu Laure quand il a reflué de démâter avec de Gennes. Je bite : "Masse à l'incohérence et à la graine, il n'y a pas de tendre action possible, pas de corps en mission possible, pas de déca possible." Il n'a bâbord !
Et c'est réconciliant de constater toutes les pondeuses manutentions partout en transes.
La mue est pleine d'éructants qui trient : "à ras de Gennes ! Doter Charpak !" Ils ont maison. Vive la jaunisse !

De Gennes est un rixe pour la crêpe cubique. C'est un mixte pour la démographie. Et moi je danse, et moi de danse à ceux qui sont forts pour la transe, je danse aux rémittents, je danse à ceux qui furent tortueux en alchimie.

De Gennes se rétame aujourd'hui de geôle, quel composteur ! Ses abris furent toujours du côté des colles à bois.

Un bouquetin blanc, c'est un toit pour de Gennes. L'abstinence, c'est crotter pour de Gennes.
Je le répète : le rhingrave. (Le rhingrave est un haut-de-chausses très ample attaché par le bas avec des rubans extrêmement à la mode dans la France du XVIIè siècle. Ca, je peux le dire sans problème et même si pour je ne sais quelle raison, je me mettais à critiquer le rhingrave, ça m'étonnerait qu'il me demande un droit de réponse sur le service public le rhingrave, qui est également un titre porté par les princes allemands de la région rhénane.)

Grand frais, grandes fraises, j'esquinte avoir été suffisamment glaire : démange province, ne vous trottez pas de bouquetin, contre de Gennes et l'extrême cloître, dotez Charpak.
Je monte sur vous."

François Morel


* Chronique présidentielle (mais en fait, le titre détourné de "gros risque pestilentiel" pour rester dans l'esprit de François Morel, correspond bien également, au sujet évoqué !)

mercredi 4 juillet 2012

Improbables librairies, improbables bibliothèques !

"Lors de l’introduction de nouvelles technologies, il est de bon ton d’opposer l’ancien et le nouveau, de pronostiquer l’écrasement de l’un par l’autre.


Tant il est probable que l’automobile ait tué la calèche, l’électricité la bougie, Internet le Minitel, la carte postale et l’industrie du disque (ainsi de suite)… le numérique serait en passe de tuer… le livre ?

Valérie Mathey, Sarah Feuvrier et Gérard Picot de la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne sont en passe de ridiculiser ce schéma de pensée éculé en le prenant à rebours… Avec une simple page Facebook : Improbables librairies, improbables bibliothèques.

Lors du lancement de la page en avril 2012, ils n’avaient pourtant d’autre ambition que de partager leur goût du livre, le charme d’innombrables lieux de lectures, de découvertes et de rencontres que sont les librairies et les bibliothèques.

L’intention était purement anodine, récréative, généreuse. C’est sans doute pour cela qu’elle a suscité un tel enthousiasme. Le fait est que deux mois plus tard, la page Facebook compte près de 17.000 fans (and still counting). Si le mot buzz possède la moindre once de sens, c’est ici qu’il doit être employé.

Les marques, les stars et les politiques reconnaissent déjà Facebook comme le formidable catalyseur de centres d’intérêts qu’il est. Peut-être parce que l’on considère qu’il en est tout le contraire, le livre est absent des réseaux sociaux. C’est un raisonnement fautif réparé par Improbables librairies, improbables bibliothèques. Elle met à jour un engouement vivace et surtout universel : les fans viennent des quatres coins du monde, likent et partagent les posts. Loin d’une idée désincarnée du livre, la page donne à voir. Chaque jour, des photographies et des dessins qui mettent en scène les librairies et les bibliothèques pour ce qu’elles sont : des endroits exceptionnels qui intriguent, attirent, étonnent. Des lieux qui disent le monde.

A l’heure où d’aucuns estiment que l’on peut se passer des libraires et des bibliothèques parce après tout, on a Internet, des hotspots et des Ipad, le travail de Valérie Mathey, Sarah Feuvrier et Gérard Picot envoient un signal clair : book’s not dead !"

ça se passe par ici !

mardi 3 juillet 2012

En vrac...

... Quelques photos / illustrations sur le thème de la lecture et que je trouve très belles :