mercredi 29 août 2012

Au fourneau !

J'ai profité des vacances pour refaire des ravioles, vous savez, la recette que j'avais testée l'été dernier ! -qui a dit que je ne cuisinais qu'une fois par an ???- En fait, mon Philou avait adoré ce plat et me l'a réclamé à nouveau pendant les vacances, alors je me suis mise au fourneau avec grand plaisir et j'ai beaucoup mieux réussi ma recette que l'an dernier : ma pâte était bien mieux et plus facile à travailler, ma farce plus moêlleuse et goutue, les proportions affinées "au feeling" et surtout.... je me suis procuré entre-temps, le petit instrument qui va bien pour faire les ravioles ! Je peux vous dire que cela change la vie : un petit tour de rond sur la pâte, puis hop, la pâte dans le moule, la farce dans la pâte, on ferme le tout, on rouvre et voilà une toute jolie raviole bien moulée, et ça va beaucoup plus vite !

Je me suis éclatée à refaire cette recette de ravioles au jambon serrano, chèvre et ciboulette accompagnées de roquette aux tomates séchées et pesto...... mais tout bientôt, je testerai une autre version : roquefort et noix, la saison d'automne à venir se prêtera bien à cette nouvelle tentative culinaire !





samedi 25 août 2012

Bon, c'est pas tout ça, mais.....

... Les vacances d'été sont peut-être terminées, mais rien ne nous empêche de préparer d'ores et déjà nos vacances d'hiver !

Destination février 2013 : 10 jours à Karukera... Et à nous le snorkeling, la plongée en eaux turquoises, la rando, les plages de sable blanc, les cocotiers, le bateau, le planteur, les acras, le boucané et la créolité à fond ! C'est peut-être un peu tôt pour commencer à se préparer, mais on a tellement hâte d'y être que ça met du baume au coeur de commencer à regarder toutes les belles choses qu'il y a faire et à voir. Après être tombée amoureuse de la Martinique, j'ai hâte de découvrir les trésors de Guadeloupe...


jeudi 23 août 2012

Anni Leppälä...

J'ai découvert, grâce au magazine MUZE (j'en parle souvent ici, mais je le redis, si vous aimez la culture "intelligente" et "féminine", lisez ce magazine) -parenthèse fermée- la photographe Anni Leppälä dont j'aime énormément le travail.

Annie Leppälä a vu le jour en 1981 à Helsinki en Finlande. Elle est diplômée d’Académie d’Arts et Polytechnique en 2004. Elle travaille et réside à Helsinki. Au travers de ses photographies elle nous emmène dans un monde empli de romantisme, mêlant l’enfance et la nostalgie... Un très très bel univers je trouve.

Elle fait beaucoup de belles photographies et je ne peux pas toutes les mettre dans cet article, aussi, voici mes deux préférées... Vous y voyez bien sûr un lien avec la lecture, mon univers favori, mais les couleurs, la luminosité, les objets, la fillette, sont parfaits !





lundi 20 août 2012

Pieces of holidays... # 2 - At home

Nous avons quitté une Bretagne chaude et ensoleillée pour rejoindre notre chez-nous où la canicule a sévit toute la semaine. Une semaine en amoureux à la maison pour :

Ne pas s'embarrasser à cuisiner et prévoir des salades rafraîchissantes par 36° à l'ombre

 Salades mélangées, échalotte, poivrons et émincé de poulet caramélisé à la sauce chinoise

 Caprese al pesto

 Concombre au yaourt grec, ciboulette et un trait de citron

Les tomates et le persil frais de nos gentils voisins



Bouquiner sur la terrasse


Se balader à vélo en fin d'après-midi


Observer les ruches à la sortie du village et se dire que peut-être leur miel contiendra-t-il un peu de notre lavande !


Faire des tartes flambées au feu de bois, à la fraîche


Les vacances touchent à leur fin, cela passe décidément trop vite... Vivement les prochaines !

jeudi 16 août 2012

Pieces of holidays... # 1 - Saint-Malo


Bouquiner sur la plage de la Hoguette face à Cézembre



Se balader à la Cité d'Alet et apercevoir le Renard


Redécouvrir la Chapelle Saint-Louis à Saint-Servan. Ma grand-mère paternelle s'en occupait et me rapportait des hosties non consacrées que l'on appelait pain des anges...


Aller au marché et acheter de délicieuses langoustines fraîches



Bien évidemment, flâner à la droguerie de marine



Préparer et déguster des moules à la malouine


Etre toujours aussi impressionnée par les magnifiques couleurs de la Côte d'Emeraude


Photographier un rocher qui ressemble à un oiseau (il paraît que j'ai une imagination débordante)


Faire une partie du sentier des douaniers de Saint-Malo à Cancale et apercevoir l'île de Léo Ferré


Admirer les magnifiques massifs d'hortensias


Vivre entre terre et mer


Ne surtout pas manquer notre pélerinage à Becherel, la Cité du Livre (là-même où nous avions rencontré Nicolas Vaude l'an dernier)



Se réapprovisionner à la Belle-Iloise



Déambuler sur les quais...



... et se promener Intra-Muros


Revenir sur les traces du passé et aller à Plancoët voir la maison où mes parents habitaient quand je suis née


Toujours sur les traces du passé, retrouver la maison où Maman est née, rue des Portes-Rouges à Saint-Malo

Attraper un coup de soleil, un coup d'amour, un coup de je t'aime...


Se dire "Dieu, que ma Bretagne est belle"...

dimanche 12 août 2012

Cela fait tout bizarre...

.... de voir son histoire et sa photo dans un hebdomadaire féminin national !



C'était dans les kiosques lundi dernier, dans le magazine Maxi n° 1345 du 6 août. Le thème : "FIV, don de gamètes, adoption... Jusqu'où aller pour avoir un enfant ?". J'avais été interviewée en avril sur ce sujet par une journaliste avec laquelle j'avais passé plus de deux heures au téléphone. Au final, ce sont donc ces deux heures d'entretien qui ont été synthétisées en 3 colonnes, et là, je dis bravo à Alexandra pour la qualité de son article et la manière dont elle a résumé notre histoire. J'ai moi-même versé une larme à la lecture de l'article alors qu'il s'agissait de ma propre histoire, c'est dire si la sensibilité et l'émotion étaient présentes ! Quelle prouesse de retracer aussi parfaitement notre parcours ! Alexandra, je vous l'ait déjà dit par SMS, mais si vous me lisez, je vous le redit : merci beaucoup pour la qualité de votre travail qui est le reflet de l'échange que nous avons eu, ce fut un moment très fort pour moi et je suis ravie d'avoir pu témoigner ainsi, ravie si notre expérience peut aider d'autres couples...

Je me permets de retranscrire ci-dessous votre article :
"Lorsqu'on m'a découvert des problèmes d'infertilité, nous avons cru mon mari et moi que la médecine nous permettrait de triompher de cet obstacle. Mais cela n'a malheureusement pas été aussi simple. J'ai subi quatre inséminations artificielles, sept FIV et trois transferts d'embryons congelés avant de tomber enceinte. Mais ce bonheur a été de courte durée puisque j'ai accouché à cinq mois de grossesse d'une petite fille sans vie, prénommée Emilie. Parler de deuil n'est rien comparé à ce que nous avons vécu Philippe et moi, nous étions en miettes...
Notre amour, lui, en est sorti plus fort que jamais. Seulement, que devions-nous faire après un drame pareil ? Nous ne savions plus où nous en étions, nous étions submergés par la douleur et ne pensions plus qu'à une chose : faire un autre enfant. J'étais prête pour ça à faire de nouvelles FIV, même si autour de moi on me recommandait de freiner, de prendre soin de moi. Cela a été difficile, aussi bien physiquement que psychologiquement, mais je l'ai fait. Jusqu'au jour où on m'a annoncé une grossesse extra-utérine et où j'ai tout arrêté. Je n'en pouvais plus.
Ensuite, nous avons entrepris une procédure d'adoption, persuadés que c'était pour nous l'ultime solution. Je venais d'avoir 40 ans lorsque j'ai pris conscience que les délais d'attente pouvaient aller jusqu'à cinq ans. C'est là que j'ai réalisé qu'on foutait notre vie en l'air, et qu'en nous dirigeant vers l'adoption on se trompait de chemin. Tout ce que nous avions enduré durant toutes ces années, nous l'avions fait dans l'espoir d'avoir un bébé "à nous". Or, adopter un enfant était complètement différent ! Il était temps de dire stop à cet acharnement. Alors on a voyagé, on a fait construire une maison, on a redéfini des projets de vie plus réalistes.
Aujourd'hui, nous n'avons absolument aucun regret. Nous sommes allés jusqu'au bout pour tenter d'avoir notre enfant. Renoncer à ce "bébé à tout prix" après tant de souffrances, c'était se protéger, accepter de voir les choses en face et ne plus avoir peur d'être heureux à deux..."

Alexandra Martin

Et puis, un grand merci également à Arnaud le photographe ! Je pense qu'il a du faire à peu près 200 clichés de nous et je trouve que la photo qui a été retenue pour l'article est parfaite parce qu'elle reflète exactement ce que nous sommes !