samedi 21 avril 2012

Retour de médiathèque...



... Enfin depuis quelques jours déjà, ce qui m'a laissé le temps de lire "Les nourritures de l'âme" de Kim Dong-Hwa dont j'avais déjà lu les 4 tomes de "La bicyclette rouge". Un très beau manwa dont les histoires ont en fait été écrites par les lecteurs d'un magazine coréen. Ces histoires, mises en image d'une manière très fraîche sont de véritables pépites d'humanité. Au départ, un souvenir précieux ou un geste simple, qui dans sa modestie exprime toute la bonté cachée de l'homme et qui fait de ces récits inoubliables, de formidables leçons de vie. C'est touchant, émouvant et la lecture de ces petites histoires nous fait réfléchir sur l'importance de profiter des petites choses de la vie et de nous questionner sur ce qui est important... J'ai médité moi-même un instant après l'avoir refermé...

J'ai également déjà lu les trois Olivier Adam et beaucoup apprécié son roman-jeunesse "Personne ne bouge", une histoire surréaliste, celle vécue par un jeune garçon témoin d'un étrange phénomène, l'arrêt du temps, pour lui exclusivement, jusqu'au jour où....... Une jolie petite histoire qui nous fait réfléchir sur l'importance de profiter du temps qui passe, d'en savourer chaque instant et de savoir l'utiliser à bon escient. J'ai beaucoup aimé cette phrase : « Pense à tous ceux qui rêveraient d'avoir tout ce temps en plus, avec rien à faire en particulier. »

J'ai un peu moins apprécié "A l'ouest" mais ait été complètement happée par "Le coeur régulier", l'histoire d'une jeune femme qui a tout pour être heureuse mais bascule à l'annonce de la mort de son frère, disparu dans un accident de voiture. Elle ne croit pas à cette thèse et pense qu'il s'est suicidé. Elle va ainsi partir sur ses traces, là où il a passé les derniers instants de sa vie. Cette échappée va lui permettre de faire le point sur sa propre vie, et de refaire défiler son passé et sa vie, qui n'est pas si rose qu'on pourrait le penser... Une belle histoire sur les relations frère-soeur, la pression sociale, et en filigrane le suicide... "Personne n'a envie de mourir. Tout le monde veut vivre. Seulement, à certaines périodes de votre vie, ça devient juste impossible".

Je viens de commencer les "Lettres créoles", de jolis textes sur l'histoire des Antilles et je me réserve le gros pavé de Stefan Zweig, "Le monde d'hier, souvenir d'un européen" (qui a l'air génial), pour mes quelques jours de vacances à venir !



Côté musique, je tiens à signaler cette très belle découverte : Rachel des Bois. Un superbe album oscillant entre le folk, le pop, le rock. Me renseignant sur cette artiste qui me rappelle un peu La Grande Sophie, tant par son physique que par son timbre de voix et son univers musical, j'ai appris qu'elle avait cartonné au début des années 90 et avait même remporté la Victoire de la Musique de la révélation féminine de l'année en 1995.... Et je n'en avais jamais entendu parler ! Il faut dire qu'elle a disparu de la scène durant 15 ans et et y est revenue en 2010 avec ce très bel album "Un peu plus à l'ouest", que je vous conseille vivement !

En voici deux extraits, mes préférés !


mercredi 18 avril 2012

Emilie... 6 ans déjà...

Il y a six ans aujourd'hui, un petit ange que l'on avait attendu tant d'années, un petit d'ange qui avait fini par se nicher en moi après tant et tant de traitements, un petit ange s'en est allé rejoindre toutes les étoiles du ciel. Je me souviens de ce jour comme si c'était hier, tant de douleur, de souffrance, d'abnégation, et pourtant tant de douceur, d'amour et d'émotion...

Six ans que tu t'es envolée Emilie chérie, nous ne t'oublions pas et ne t'oublierons jamais, tu es toujours et pour l'éternité dans nos coeurs de parents. Pensées particulières en ce jour du souvenir...

vendredi 13 avril 2012

Confession intime ou aveu de faiblesse ?

Je ne suis pas tellement "saga" ou autres séries que j'appelle "pour teenagers", et je m'étais jurée de ne jamais regarder la série des Twiligth, intimement persuadée que cela ne me plairait absolument pas, mais pas du tout... Déjà, avec les Harry Potter, j'avais laché prise au deuxième opus et n'ai jamais pu dépasser les 50 premières pages du premier tome... Je ne sais comment l'expliquer, c'est juste un truc qui ne me branche pas plus que ça. Enfin Harry Potter, c'est autre chose... Dans le cas "Twilight", je pense que ce qui me chiffonnait, c'était le côté "love story impossible à l'eau de rose pour teenager"...

Pourtant, je peux vous dire que j'en ai entendu (et en entend encore) parler. En effet, dans le service où je travaille, j'ai des collègues complètement accros aux aventures du bel Edward et de la jolie Bella. A tel point qu'à chaque sortie d'un opus dans les salles, c'est un véritable phénomène ! Bella par-ci, Edward par-là, est-ce qu'il va résister, est-ce qu'elle va craquer pour Jacob, est-ce qu'il va revenir, est-ce qu'ils vont se marier... Je n'ai jamais critiqué ni jugé... Je sais que tous les goûts sont dans la nature, que moi-même peut avoir des goûts très particuliers que beaucoup de gens n'aiment pas, et je comprends que l'on puisse aimer ce genre de série, mais en revanche, les love-story de vampires, très peu pour moi...

...

Il y a deux semaines, j'étais mobilisée tout un samedi pour la cérémonie de remise des diplômes et le gala de l'Ecole où je travaille. La cérémonie de remise des diplômes ayant lieu le matin et la gala le soir, je ne me voyais pas retourner dans "ma Vosge du Nord" juste pour quelques heures et refaire deux fois l'aller-retour en voiture. Une de mes collègues m'a gentiment proposé de squatter chez elle l'après-midi. L'idée était sympa et nous étions toutes deux ravies à l'idée de passer l'après-midi ensemble et de se préparer, se pomponner pour le gala du soir...

Après donc la cérémonie du matin, terminée vers 13h30, et arrivées chez elle, elle m'a proposé de nous reposer tranquillou devant un bon DVD dont elle m'a proposé un large choix. Deux-trois choses me semblaient bien sympas, dont entre autres "Les triplettes de Belleville" que je n'ai jamais vu, quand tout à coup elle me dit "ah non tient, j'ai envie de te montrer un truc que tu n'as jamais vu...". Elle connaissait très très bien mon point de vue sur la chose Twilight, mais me sort tout de même le premier DVD de la série me disant "ça c'est un bon film pour décompresser et se reposer, et moi je le connais par coeur donc si je m'endors, ce n'est pas grave... Toi en revanche, tu ne connais pas, eh bien j'ai envie de te le faire découvrir". J'ai joué le jeu et ait accepté !

La conclusion de cet article est .......... que j'ai tout simplement adoré ! J'avoue, je reconnais, mea culpa... Moi aussi, l'histoire de Bella et Edward m'a touchée... Mieux que cela, j'ai trouvé le film extrêmement esthétique, très bien filmé, avec un univers artistique touchant (j'ai adoré la maison des Cullen, la chambre d'Edward, et son morceau de musique préféré, le clair de lune de Debussy, et puis tout le reste en fait ! Du coup, elle m'a prêté les 2 DVD suivants que je me suis empressée de regarder chez moi, et j'ai continué à être transportée par l'histoire !

J'en suis donc au troisième opus et je quitte momentanément la série sur une très belle note puisque j'ai complètement craqué sur la chanson du générique de fin, "All yours" de Metric. Une autre de mes collègues qui a le 4ème DVD, m'a promis de me le prêter dès qu'elle aurait fini de le regarder en boucle, mais elle n'a pas hésité à me prêter le CD du 3ème film dont là 19ème piste est la chanson pour laquelle j'ai craqué !

Voici plus bas, le video-clip de Metric. Personnellement, je préfère la vraie version longue du CD puisqu'elle commence par 2 minutes 30 de divins et très beaux violons et pianos...

Voilà, je l'avoue donc ici, en toute sincérité, j'ai rallié mes autres collègues féminines dans la "EdwardetBellaMania" !

Maintenant, j'attends vos avis, à vous toutes, sur ce fameux et célèbre Twilight ! En tout cas, cette histoire a su reconvertir une sceptique qui se refusait absolument à tout visionnage de ce "genre de mièvrerie" ! Je me demande si je ne vais pas me lancer dans lecture des livres dont sont issus ces films ! Comme quoi, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !

Voici la version CD que j'aime beaucoup avec son préambule de violons :


Et voici le clip de Metric :

mercredi 11 avril 2012

Olympe de Gouges, destin d'une féministe avant l'heure...

Voici un nouveau roman graphique qui a toutes les chances de me plaire puisqu'il traite d'un sujet qui me touche, le féminisme ! Et particulièrement le destin de cette femme qui a su, bien avant les suffragettes, Simone de Beauvoir ou Antoinette Fouque a osé militer pour le droit des femmes, quitte à y laisser sa vie...


Née en 1748, fille d’un boucher montalbanais mariée de force à un traiteur arriviste et grossier, mère à dix-sept ans, Marie Gouze aurait pu ne jamais devenir Olympe de Gouges. Seulement voilà, de son père naturel, le dramaturge et académicien Jean-Jacques Lefranc de Pompignan, la petite Marie semble avoir hérité d’une insatiable curiosité intellectuelle et d’un goût immodéré pour le théâtre. Veuve à dix huit ans, la belle n’a donc plus de raison d'hésiter : elle prend son fils sous le bras, et s’envole direction Paris. Là, aidé par son charme naturel, son esprit vif et un sens aigu de la répartie, elle se fait sa place au soleil. Le chevalier de Saint-George, Camille Desmoulins, Mirabeau, le duc d’Orléans, Rousseau, Condorcet, La Fayette : elle connaît le tout Paris et le tout Paris connaît Olympe de Gouges.


"Oui, la nation doit comprendre l’injustice faite aux femmes. J’ai défendu les noirs ; mes sœurs sont-elles mieux traitées ? Quand une épouse adultère ou une fille insoumise peut se retrouver enfermée à vie dans un couvent par la seule volonté de leur époux ou père tout puissant, n’est ce pas un scandale ?" Abolition de l’esclavage, assistance aux plus démunis, droit de divorce pour les femmes, égalité entre les sexes : loin de n’avoir qu’un seul combat, l’auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est sur tous les fronts. Et c’est bien cela qui la perdra. Humaniste jusqu’au bout des ongles, elle s’indigne du sort tragique réservé au Roi et à sa Cour. Prise en grippe par les Jacobins - Robespierre en tête -, elle finira le 3 novembre 1793 sur l’échafaud.

Comme ils l’avaient fait avec Kiki de Montparnasse, Catel et Bocquet retracent de façon romancée, mais avec une rigueur historique constante, le parcours de vie de cette femme d’exception, dont les idéaux très en avance sur son temps ont forgé quelques-unes des valeurs clés de nos sociétés d’aujourd’hui. En quelque trois cent planches de création exigeante et généreuse, un magnifique portrait féminin et un hommage vibrant à l’une des figures essentielles du féminisme.

*****

A savoir : c’est à partir de 1791 qu’Olympe de Gouges va montrer toute sa grandeur. L’Assemblée constituante produisant une Constitution qui exclut les femmes des droits de cité, Olympe publie un texte qui fait date dans les annales du féminisme originel : « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne »

Le préambule adressé à Marie-Antoinette, ainsi que l’article X étaient prémonitoires, vous pourrez le constater en consultant l’intégralité de cette déclaration en cliquant ici

Elle rédige également des pamphlets contre Marat et Robespierre. Lors du procès de Louis XVI, elle tente de défendre le roi, qu’elle ne juge pas coupable en tant qu’homme mais uniquement comme souverain.


"Pensez à moi et souvenez-vous de l’action que j’ai menée en faveur des femmes ! Je suis certaine que nous triompherons un jour !"

lundi 9 avril 2012

Mon dernier coup de coeur musical


Elle s'appelle Mina Tindle et vient de sortir son premier album, "Taranta"... Un vrai petit bijou ! Mina chante en anglais, en français et même en espagnol (le très beau "Alegria"). Son album est le fruit d'une très belle collaboration avec le talentueux JP Nataf. On se laisse très vite transporter par les mélodies tantôt folk, tantôt pop, tantôt aux accents magiques et aux notes étincelantes... Le timbre de sa voix et certaines intonations rappellent par moment Brigitte et j'ai vraiment craqué, du début à la fin de l'album.

C'est beau d'avoir autant d'artistes talentueux, ça fait chaud au coeur !

Je vous laisse juger par vous même en écoutant une sélection de quelques morceaux qui m'ont enchantée :

jeudi 5 avril 2012

Témoigner pour aider... faire comprendre...

Il y a quelques semaines, j'ai été contactée par une journaliste de presse féminine dont un article à venir aura pour thème "Faut-il désirer un bébé à tout prix ?".

Elle a découvert mon ancien blog, La vie de Philli "Pour vivre heureux, vivons à deux, où comment un couple en mal d'enfant fit le choix de vivre sans" et il se trouve que mon profil correspondait à ce qu'elle recherchait pour l'un des témoignages de l'article. Ce profil assez rare d'une femme, d'un couple qui, après des années de galère, de combat et de lutte acharnée pour avoir un enfant a osé dire stop et accepté de dire oui à une vie sans enfant, a osé franchir le pas, osé tourner la page, choisissant de vivre enfin pour eux et plus pour le combat qui les empêchait de voir la réalité en face... Un couple, selon les mots de cette femme qui se tourne vers une sorte de "renoncement positif"...

J'ai accepté sa proposition d'interview, trouvant l'idée intéressante puisque ma voix pourrait peut-être aider d'autres femmes, et puis aussi pour tenter une expérience toute nouvelle pour moi ! L'interview a eu lieu ce matin. Près de deux heures trente d'échanges intenses, riches et émouvants avec une femme très professionnelle, très douce et qui maîtrisait parfaitement le sujet. Ce fut un moment très fort pour moi de retracer tout notre parcours, d'expliquer notre combat puis notre renoncement... Très intense de revenir sur des moments tragiques et douloureux... Mais retracer ainsi tout un pan de notre vie, à Philippe et moi, m'a à nouveau confortée dans le choix que nous avons fait, et je suis fière aujourd'hui que notre choix de vie, notre projet de vie, puisse être compris et puisse servir d'exemple, fière de pouvoir dire "oui, nous pouvons être heureux dans ce choix de vie, oui nous pouvons vivre sereinement et amoureusement sans enfant". J'ai vraiment été touchée par ce qui se dégageait de notre échange...

L'article paraîtra dans le magazine Maxi a priori au mois de juillet...

Alexandra, si vous me lisez, merci encore de m'avoir "trouvée", j'ai vraiment apprécié cet échange avec vous et j'espère
avoir l'occasion de vous revoir !


Illustration : Pénélope Bagieu

Et alors curieusement, le hasard a voulu que quasiment en même temps, je sois également contactée par une télévision locale dont l'un des reporters ayant un projet de reportage sur le village où j'habite, est tombé lui, sur mon présent blog "Les carnets de Philli", puisque j'y parle régulièrement de mon village que j'aime tant ! Après quelques échanges, il est venu, caméra au poing filmer mon témoignage sur ma vie dans ce village, sur mes loisirs, mon blog etc... Là encore, ce fut un grand moment d'émotion ! J'ai été filmée une vingtaine de minutes mais au final il ne devrait rester qu'environ 3 minutes de reportage. Heureusement ! J'espère que seront coupés les moments où j'ai bafouillé et ceux où je sentais l'émotion monter et le surtout le rouge me monter au visage !!! D'autres personnes du villages ont également été interviewées et le reportage devrait être diffusé en juin. Si je suis "regardable" et pas trop "bête" dans ma façon de parler mon chez-moi, je mettrai le lien ! En partant, le reporter m'a dit que la chaîne pour laquelle il travaille avait peut-être un projet d'émission littéraire. Il s'agirait d'une émission dont le tournage aurait lieu dans des lieux publics de type bibliothèque et dans laquelle des personnes s'exprimeraient sur leurs lectures. Il m'a dit que si jamais cela se faisait, il ne manquerait pas de me contacter ! C'est tout-à-fait le genre de projet qui m'excite ! Si vous me lisez, sachez que je suis partante, n'hésitez pas à me contacter ;-)

mercredi 4 avril 2012

Souvenir...







15 ans et une belle vie de Titoune... Un aperçu du paradis sur terre... Belle seconde vie au paradis des Titounes petite Lessie... Tu nous manques...

lundi 2 avril 2012

Mon jeu de société idéal !

A l'heure des jeux en ligne, des Xbox et autres Kinect, moi, l'adepte des bons vieux jeux de société à l'ancienne avec plateau, dés, pions et cartes, vient de découvrir par hasard ce jeu de société littéraire imaginé par Gallimard... Je ne peux que craquer !

Le principe est simple : chaque joueur (âgé d’au moins quinze ans, pour un minimum de culture littéraire) avance d’une case à l’autre à l’aide de dés et en répondant à des questions (niveaux de difficulté de 1 à 3). Plus la question est difficile, plus on va loin ! Les questions tournent autour de la littérature classique, du Moyen Age au XXe siècle (avec quelques incursions plus récentes).

Et, pour accroître un peu le côté ludique, des défis sont proposés : il faudra alors mimer une citation ou le titre d'une oeuvre...

J'adore, il me le faut... Qui veut y jouer avec moi ?