mercredi 30 juin 2010

Escapade éclair en Bretagne...

... Le temps d'un week-end pour assister au mariage d'une de mes nièces !

Eh oui, cela ne nous rajeunit pas ! Une de mes 5 nièces (fille de ma soeur) se mariait ce week-end du côté de Rennes. Une fois n'est pas coutume, nous n'avons pas fait le trajet en voiture car nous sommes très fatigués en ce moment, et faire 1800 km aller/retour, soit deux journées de voiture quasiment pour deux journées sur place, n'était pas vraiment recommandé. Nous avons donc pris le TGV vendredi matin et sommes arrivés à Rennes en début d'après-midi. Quel confort ! 5 heures et demi de trajet au lieu de près de 10 heures en voiture, possibilité de se reposer, de bouquiner, pas de stress... J'avais un tas de magazines en retard car ces derniers temps j'ai passé quasiment toute ma vie au boulot ! J'ai donc pu rattraper mon retard de lecture. Mon frère et ma belle-soeur nous attendaient à la gare et c'est avec grand plaisir que nous avons logé chez eux le temps du week-end en présence de ma Maman qui était également chez eux.

Nous avons profité d'être à Rennes pour faire un peu de tourisme l'après-midi. Philou ne connaissait pas du tout cette ville. Quant à moi, j'y ai passé mes années d'études il y a 18 ans mais je ne me souvenais plus guère de cette ville qui a par ailleurs beaucoup changé au fil de ces années.































Il faisait un temps magnifique et nous avons flané dans les rues piétonnes et savouré la beauté des quartiers typiques. C'était marrant de se dire que le matin nous étions encore en Alsace et que l'après-midi nous visitions Rennes !

J'ai également profité d'être avec ma belle-soeur pour qu'elle m'apprenne à crocheter des carrés pour faire une couverture patchwork. J'ai envie de faire un truc de ce genre :






















Oui je sais, vous allez me dire que je ferai mieux de terminer mes couvertures au tricot avant d'entamer un autre ouvrage et vous avez bien raison... Mais j'avais vraiment envie d'apprendre à faire ces petits carrés au crochet car le tricot, je ne peux pas vraiment l'emmener avec moi au boulot, tandis que le crochet, je peux en faire entre midi et deux dans un petit coin bien tranquillou pour me détendre !

Le lendemain samedi était donc le grand jour pour ma "petite" nièce ! Ce fut un très beau mariage dans les traditions : mairie, messe (dans l'église Saint-Sulpice, au pied du château de Fougères), vin d'honneur en plein air dans un charmant jardin près de l'église puis repas.


















Voici quelques photos avec ma fameuse robe que je n'avais pas osé acheté quand je l'avais vue la première fois... D'ailleurs, je ne vous ai pas raconté l'autre anecdote concernant cette robe ! Après réflexion, je m'étais donc dit que c'était cette robe que je devais acheter pour le mariage. Une quinzaine de jours après mon premier passage dans la boutique, j'y suis donc retournée. Pas de bol, ils n'avaient plus ma taille en rayon. J'ai donc demandé à une vendeuse si par hasard elle n'avait pas ma taille en stock. Elle me répond que oui, mais qu'elle ne peut pas la sortir du stock car ils devaient faire l'inventaire le lendemain. Je l'ai suppliée que je savais que cette robe m'allait, que j'allais l'acheter et pas juste l'essayer, que j'étais déjà passée deux semaines avant pour l'essayer etc... Elle n'a rien voulu entendre et m'a dit de revenir le surlendemain... ou le jour d'après le surlendemain, elle ne savait pas trop... Les nerfs ! Du coup je me rabats sur une autre boutique de la même marque qui se trouve dans un autre quartier de Strasbourg. Ils ne faisaient pas ce modèle ! J'ai trouvé cela bizarre que la même chaîne de magasins faisait des modèles différents. Bref, par dépit, je l'ai commandée sur Internet en rentrant le soir, puisque cette grande marque vend également par correspondance, ouf ! Le problème, c'est que j'ai reçu ma robe dans un état pitoyable : elle est dans une matière qui ressemble un peu à de la soie veloutée. Quand j'ai ouvert le paquet, c'était un vrai chiffon et je peux vous dire que j'ai eu un mal de chien à la repasser et à lui redonner un aspect correct. En même temps, c'est donc un tissu extrêmement froissable, vous vous en rendrez compte vous-mêmes avec les photos : après la mairie, la messe et les trajets en voiture, elle était de nouveau toute froissée ! Ah oui, et vous parler également de la frayeur que j'ai encore eue justement avec une autre séance de repassage : elle s'était bien entendue à nouveau chiffonner dans la valise. Samedi matin, je demande donc à ma belle-soeur si je peux utiliser son fer à repasser. Pas de problème évidemment. Je branche donc le fer, coupe l'option vapeur, le positionne sur repassage doux et j'y vais de bon coeur ! Malheur de malheur, il restait de la vieille eau croupie dans le réservoir du fer ! Elle s'est "échappée" par les ptits trous emportant au passage avec elle, des morceaux de calcaire. Le mélange vieille eau + calcaire a accroché entre la robe et le fer, laissant une vilaine traînée tachée et gauffrée, juste sur le devant bien sûr parce que comme une nouille que je suis, j'ai commencé à repasser le devant, alors que quand on ne connaît pas un fer à repasser, on teste d'abord sur un petit morceau qui ne se voit pas trop... aaaaahhh ! Catastrophe, j'ai commencé à pleurer, ait tout arrêté, pris ma robe et suis décendue dans la cuisine où était ma Maman. Ma belle-soeur était quant à elle partie chez le coiffeur. Pour me faire plaisir, Maman m'a dit que ça ne se voyait pas trop, mais non, moi, je ne voyais que ça ! Quand ma belle-soeur est rentrée, je lui ai montré les dégâts. Elle m'a dit "pas de panique, on va réparer ça". Eh bien vous ne me croirez peut-être pas, mais elle a réussi à tout ôter. Comment ? Elle a vaporisé de l'eau "propre" sur la robe, a posé un tissu mouillé dessus, et l'a repassée ainsi (à la patemouille quoi, à l'ancienne !) : ça a enlevé les auréoles laissées par l'eau sale du fer et dégauffré le tissu. Mais quelle frayeur, je voyais déjà ma robe neuve fichue et rien d'autre à me mettre à quelques heures du mariage !















Le lendemain dimanche, nous étions tous invités chez les parents du mariés. C'était génial : ils habitent une grande ferme à la campagne et avaient organisé un buffet avec de grandes tablées, des bancs, des salades à profusion et surtout, surtout.... de la galette-saucisse grillée au feu de bois ! Un truc typiquement breton. Quel bonheur, je me suis retrouvée envahie de souvenirs de petite fille, de souvenirs de vie à la campagne en Bretagne... Tout respirait ma Bretagne authentique : l'ambiance, le repas, la musique, les jeux. Eh oui, Philou a pu profiter de l'occasion pour apprendre à jouer au palet, un jeu typiquement breton. Cela m'a fait un bien fou d'être dans cette ambiance, cette athmosphère. Cela m'a vraiment rappelé les grandes réunions de famille que l'on faisait chaque 15 août quand j'étais petite à Landujan, petit village perdu dans la campagne bretonne profonde où vivait une famille qui avait hébergé ma Maman et ses soeurs durant l'occupation. Chaque 15 août donc, jusqu'à la mort de ma grand-mère, toute la famille se retrouvait dans cette famille et c'était aussi de grandes tablées, des parties de rigolade, des jeux dans les granges, des batailles dans les bottes de paille... Mais je m'égare... A nouveau une superbe journée donc...












































Nous avons repris le TGV lundi matin, direction l'Alsace. Eh là encore, petite anecdote : nous changions de train à Charles-de-Gaulle aéroport. Nous nous rendons donc dans le hall pour voir vers quelle voie nous diriger pour prendre notre correspondance. Philou s'échappe un court moment pour aller acheter à manger et me laisse donc avec la valise dans un coin du hall. Quand tout à coup, je vois arriver un groupe d'hommes portant des ti-shirts et des valises frappées du logo de l'équipe de France de rugby ! Je me dis que ce n'est pas possible, ce ne sont tout de même pas des joueurs de rugby... et peste que mon Philou, grand passionné de rugby, soit parti juste à ce moment-là ! Finalement, le petit groupe de rugbymen reste à proximité de ma petite personne et mon Philou revient. Il les voit bien sûr et n'en revient pas non plus : ce sont bien des joueurs de l'équipe de France de rugby qui revenaient très probablement d'Argentine où ils étaient en déplacement le samedi pour un match, et qui prenaient leur correspondance TGV pour rentrer chez eux. Nous sommes restés un peu con à ne savoir que faire. Je voulais les prendre en photo mais l'appareil était dans le fond du sac à dos... Pas osé leur parler, pas osé leur demandé d'autographe, finalement, nous les avons laissés tranquilles, mais quand on est passionné de rugby, ça fait bizarre de se retrouver juste à côté de ces grands gaillards (me sentait minuscule !)...

Eh voilà, le long récit d'un week-end intense qui nous a semblé très long, où nous avons eu l'impression de faire trois millions de choses, où nous avons profité un maximum, où nous nous sommes ressourcés et qui m'a donné l'impression, quand j'ai reprise le boulot mardi, d'être partie deux semaines en vacances !!!

dimanche 20 juin 2010

Bonne fête Papa...

Tu n'es plus des nôtres depuis 11 ans, mais il n'est pas une seule journée où je ne pense à toi, et plus particulièrement aujourd'hui...

Tu es toujours dans mon coeur. Bonne fête Papa Chéri qui me manque tant...

Cette photo que j'aime beaucoup date de 1997, 2 ans avant que Papa ne tombe malade. Elle a été prise à La Gascilly en Bretagne, un endroit où nous aimions beaucoup aller nous balader mes parents et moi. La petite fille qui suce son pouce, assise à côté de lui est une de mes petites nièces qui a aujourd'hui 18 ans et contrairement aux apparences, ce n'est pas parce qu'il pleut que Papa tient un parapluie, mais pour se protéger du soleil !

vendredi 18 juin 2010

Bonheurs quotidiens et petits plaisirs simples...

Avant toute chose il faut que je vous dise que nos très chers amis chevelus ont quitté leur pâturage sur la colline juste en face notre terrasse, pour rejoindre un autre pâturage...... beaucoup plus proche de chez nous celui-ci ! Eh oui, nos chers amis équidés profitent désormais de la bonne herbe de la ferme juste derrière chez nous.

Et devinez ce que je vois désormais, de la fenêtre de ma cuisine ???

Réponse (ça me donnerait presqu'envie de faire la vaisselle !) :


















Autres petits plaisirs de ces jours derniers :




















mercredi 9 juin 2010

François Morel... chante !

J'étais en train de faire quelques courses... Pour tout vous dire, j'avais eu une sale matinée (une sale semaine même) au boulot, et je sentais que j'avais vraiment envie de me détendre et de me faire plaisir. J'ai dit à mon collègue "je prends mon sac, je vais prendre l'air, et je ne sais pas quand je reviendrai !", cela fait deux semaines que je fais des heures sup' plus que de raison (pas payées de surcroît... Travailler plus pour gagner plus qu'il disait !) et plus que ne le justifie mon maigre salaire (mais j'ai déjà de la chance d'avoir du boulot !)... Bref, je me retrouve dans un hypermarché. J'aurais pu trouver mieux comme endroit pour me détendre me direz-vous, mais je trouvais que c'était le lieu idéal pour flâner de rayon en rayon. Mes pas me guident bien entendu au rayon livres dans lequel deux ouvrages prennent vite place dans mon cabas (Misere de Jean-Christophe Grangé et Le voyage dans le passé de Stefan Zweig). Et puis je m'en vais faire un petit tour au rayon des CD, je regarde sans vraiment avoir envie d'acheter quelque chose... Si, peut-être le dernier Gaëtan Roussel... Et puis je tombe sur le CD de François Morel. Je me dis "tiens, il chante ?"... J'avais parcouru un article du journal qui en parlait, mais je croyais que c'était un spectacle, avec des sketches, genre Deschiens. Bah non, c'est de la chanson ! Et là, j'ai fait un truc gonflé : je n'avais eu vent d'aucun avis, d'aucune critique sur le "diqsse" (comme ils disent les Deschiens), et j'ignorais complètement de quel genre musical il pouvait bien s'agir. Je l'ai acheté quand même ! Pourquoi ? Parce qu'à la base, j'aime bien le personnage, je ne ratais à l'époque aucun des sketches des Deschiens, j'aime bien sa chronique matinale sur France Inter et surtout, surtout, c'est lui qui a "déniché" Vincent Delerm, c'est lui qui l'a découvert et l'a lancé. Trois bonnes raisons donc pour me dire que ce diqsse doit forcément être bien !

Arrive le moment de l'écouter enfin. J'ôte fébrilement l'emballage, mets le CD dans le lecteur et me laisse aller à l'écoute en me concentrant sur les paroles et la musique. Et là, grand bonheur ! Je le savais : ce diqsse, c'est tout ce que j'aime : des chansons très pertinentes aux paroles parfois percutantes sur des thèmes tels que la mort, l'antisémitisme, les SDF, la délinquance... J'y ai reconnu là un nouveau "grand monsieur de la chanson française" dans le registre du "classique". Je n'arrive pas à trouver une comparaison avec quelque autre chanteur français (Perret ? Brassens ? Ferrat ? Renaud ? Montant ?...) car il est juste unique ! Tour à tour engagé, nostalgique, drôle, coquin, triste, il nous transmets des émotions, des messages sur les réalités de la vie. Il brosse un état réaliste de la société actuelle quelque peu agitée. C'est bon du début à la fin, il nous raconte des histoires et on les écoute avec attention, joie, tristesse... Et puis la photo de la pochette est chouette aussi !

Bravo Monsieur Morel ! Yolande Moreau m'avait déjà scotchée par son interprétation dans le film Séraphine, c'est aujourd'hui un autre Deschiens qui me prend au coeur et je suis séduite !

Si le coeur vous en dit voici l'un de mes morceaux favoris :



lundi 7 juin 2010

Rendez-vous au jardin

Ce week-end, tous les jardins de France ou presque étaient ouverts aux visiteurs !
Cette manifestation organisée par le Ministère de la Culture a pour but de mettre à l'honneur des parcs et jardins publics et privés.

Mon village, si petit soit-il a participé activement à cette manifestation. Je me suis souvent demandée quels trésors pouvaient bien se cacher derrière les grands portails des maisons alsaciennes. Car en Alsace, les vieilles maisons sont effectivement bien souvent fermées par de grands portails donnant accès à des cours intérieures et à des dépendances. La plupart des maisons bleues de mon village sont ainsi faites mais on a rarement l'occasion de voir ce qu'il se cache derrière !

Ma curiosité a été récompensée ce week-end grâce à cette magnifique manifestation : les particuliers ont ouvert leurs portes et joué le jeu en offrant aux visiteurs la possibilité de découvrir leurs magnifiques cours et jardins intérieurs. Leur générosité n'a eu d'égal que le soin avec lequel ils avaient apprêté leur espace et c'est avec un regard émerveillé de petite fille, un regard enchanté d'amoureuse de son village, que j'ai découvert ce qui fait également le charme de ces endroits dans lesquels je ne serai jamais entréeJe me suis régalée à faire des dizaines et des dizaines de photos, mais pour illustrer cet article, j'ai du faire, à contre-coeur, un choix, car je ne pouvais pas tout mettre ! Je vous laisse tout de même admirer cette avalanche de photos !

Que se cache-t-il donc derrière ces façades et ces portails ?





















Tout cela, et bien d'autres choses encore :